Reserves du Massereau et du Migron
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la faune PRÉSENTE SUR LES RÉSERVES

Les réserves du Massereau et du Migron abritent de nombreuses espèces qui utilisent ces zones humides pour un simple passage ou pour rester hiverner. Ces réserves aux paysages divers sont favorables à une grande diversité d'espèces, certaines sont observées quotidiennement, d'autres apparaissent au gré des saisons. 

LA SARCELLE D'HIVER

Ce petit canard qui se reproduit dans les pays d'Europe du Nord ou de l'Est vient passer tout ou partie de l'hiver dans le Sud-Ouest de l'Europe. L'Estuaire de la Loire constitue le deuxième site d'hivernage français de cette espèce, juste derrière la Camargue. Au plus fort de la saison, le stationnement de ce canard très coloré sur les remises (étangs) du Massereau peut atteindre plusieurs milliers d'individus. Depuis sa création en 2008, la réserve du Migron accueille entre 3 500 et 5 500 Sarcelles en hiver. De nombreux autres anatidés hivernent au Massereau, notamment plusieurs centaines de Canards colverts, souchets ou chipeaux. D'autres sont un peu moins abondants, comme le Canard siffleur ou le Pilet.


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HÉRONS, SPATULES, AIGRETTES ET CIGOGNES

Dans la saulaie du Massereau nichent près de 350 couples de Hérons cendrés, garde-boeufs et Aigrettes garzettes, ce qui en fait la plus grande héronnière (colonie de hérons) de l'Estuaire. Deux nids de Spatule blanche ont été observés ces dernières années mais cette nidification ne s'est pas confirmée. Par contre la présence de cormorans s'amplifie avec 35 nids repérés en 2016. Par ailleurs, cette héronnière accueille entre 5 et 9 nids de cigognes chaque année en plus des nids présents sur les plateformes installées au cours des années 90. L'Ibis sacré, espèce introduite, est ponctuellement présente. D'autres grands échassiers sont plus rarement observés : Bihoreau gris, Héron pourpré, Butor étoilé, Crabier chevelu, Cigogne noire ou Ibis falcinelle notamment.

LE RÂLE DES GENÊTS

Espèce naguère présente dans presque toute la France, le Râle des genêts a connu une régression de ses effectifs (estimée à 70% en 20 ans) et de sa distribution. Hôte des prairies pâturées ou fauchées, il est particulièrement sensible aux fenaisons précoces, qui déciment les œufs et les poussins. Malgré quelques observations tous les ans, aucun contact de mâle chanteur n'a été enregistré sur les réserves depuis 2011. D'autres oiseaux inféodés aux prairies sont également bien présents : Tarier des prés et Tarier pâtre, Bergeronnette printanière, Alouette des champs, Cisticole des joncs ou Pie-grièche écorcheur notamment.


LA BÉCASSINE DES MARAIS

Encore une espèce qui hiverne en grand nombre dans l'Estuaire de la Loire et nous quitte progressivement au retour des beaux jours. Ce petit échassier se nourrit principalement dans les prairies pâturées ou fauchées légèrement inondées. Le plus souvent, c'est quand elle décolle qu'on la repère. Bien que ses effectifs soient difficiles à estimer, c'est probablement plusieurs milliers de Bécassines qui fréquentent l'Estuaire de la Loire en hiver. D'autres limicoles (petits échassiers) sont également réguliers sur les Réserves du Massereau et du Migron : Bécasseaux variables, Chevaliers combattants et gambettes, Courlis cendrés, Barges à queue noire, Vanneaux huppés, Pluviers dorés...


LES PASSEREAUX PALUDICOLES

Le terme de "passereau paludicole" désigne les petits oiseaux qui nichent dans les roselières. Deux études menées en 2006 et 2008 par l'Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage, la Ligue pour la Protection des Oiseaux et le GIP Loire-Estuaire ont montré le rôle singulier joué par l'Estuaire de la Loire dans l'accueil des populations nicheuses de Gorgebleue à miroir (photo), Rousserolles effarvate et turdoïde, Phragmite des joncs, Locustelle luscinioïde, Bruant des roseaux ou Panure à moustaches. Les Réserves du Massereau et du Migron accueillent des populations non négligeables de ces espèces, dont certaines sont très menacées. Par ailleurs, grâce aux camps de baguage du Massereau mais aussi celui de Donges, le rôle des roselières de l'Estuaire comme halte migratoire est désormais reconnu pour d'autres espèces non nicheuses localement comme la Rémiz penduline ou le très rare Phragmite aquatique.


RENARD, BLAIREAU, LOUTRE, GENETTE

Chez les Mammifères, notons la présence et l'abondance des petits carnivores : Renards, Blaireaux, Hermines, sont bien représentés. Plus discrète, la Genette ne se laisse jamais apercevoir. Jadis particulièrement menacée, la Loutre laisse quelques-unes de ces traces autour du Canal. Le Chevreuil, est régulièrement observé au Massereau. Enfin, l'expansion du Sanglier ne va pas sans poser des problèmes.


LES RAPACES

Les Rapaces sont omniprésents sur les Réserves du Massereau et du Migron. Épervier d'Europe, Faucon crécerelle et Busard des roseaux, nicheurs sur le site, sont observés presque quotidiennement. Le Milan noir, après avoir passé l'hiver au dessus des lacs africains, revient dès mars parader, puis nicher au Massereau. L'hiver le Faucon émerillon est furtivement observé tandis que le Faucon pèlerin s'adonne à des chasses spectaculaires. Au printemps ou en fin d'été, le magnifique Balbuzard pêcheur est de passage, et à la belle saison, le Faucon hobereau capture des Libellules. Enfin, la nuit, les prairies et haies du Massereau résonnent du chuintement de la chouette effraie, du hululement de la Chouette hulotte et du chant monotone du Hibou moyen-duc.  


REPTILES ET AMPHIBIENS

Les, étangs, douves, prairies humides sont autant de supports pour la reproduction des amphibiens du Massereau et du Migron. Grenouilles agiles et vertes, Rainette verte, Pélodyte ponctué et Triton palmé sont quelques unes des espèces qui peuplent les deux réserves. Une étude menée en 2009 a permis de préciser le statut de ces différentes espèces. On notera avec intérêt la présence de la Grenouille de Lessona au Massereau et du Crapaud calamite dans la Réserve du Migron. Chez les Reptiles, notons le Lézard vert, la Vipère aspic, les Couleuvres d'Esculape et Vipérine qui semble désormais assez localisée en Loire-Atlantique.


Inventaire herpétologique

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Étude des amphibiens de l'Estuaire

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LIBELLULES, PAPILLONS ET COLÉOPTÈRES...

De nombreuses espèces d'odonates (Libellules, Demoiselles), de Coléoptères (Rosalie des Alpes, Petit Capricorne) ou de Papillons (Vulcain, Gazé, Cuivré, Paon du Jour, Morio...) profitent de la mosaïque de milieux en bon état de conservation.

Ci-dessous, différentes études téléchargeables concernant ces invertébrés :

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Apprenez à reconnaître les oiseaux de l'Estuaire de la Loire en téléchargeant ces deux posters :

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